jeudi 22 novembre 2018

Fabrice Luchini: le pouvoir de la parole

La richesse qu’il y a dans chacun de nous, c’est quoi? C’est de l’obsession? C’est de la perseverance? Les mots qui ressonnent, qui nous reviennent à la tête. On se cache derrière les mots des autres? Ou on s’y retrouve? Le souvenir du vécu, le rapport des mots à ce qu’on a souffert, à ce qu’on a désiré, à ce qu’on s’est réprésenté. Les mots qui ouvrent et les mots qui enferment, c’est l’art et la science, c’est ça? De l’espoir ou de la ressignation, le saut ou vide ou le rassurement? Fabrice Luchini ou le pouvoir de la parole. Qu’est qu’on fait quand on lit, quand on récite, quand on intérprète? C’est un acte de compréhension de l’autre ou de soi même? Et on revient à la question: qu’est-ce que ça veut dire «comprendre»? Est-ce qu’on peut faire autre chose que parler de soi même?

jeudi 19 juillet 2018

Survivre au système éducatif, Hackers et Crapauds fous

L'idée qu'il faut lutter, avec les propres armes, contre un système qui nous amène au désastre, à l'éfondrement. Cette lutte est à la fois, individuelle -on doit partir toujours de la détermination particulière- et collective, parce que seulement on atteindra des objectifs durables si on est capable de faire réseau. Il faut pas partager tout pour être capable de faire des choses ensemble. Faire l'exercice d'accepter la différence, c'est le premier pas pour essayer de trouver les espaces de confluence où on peut s'enrichir mutuellement.

lundi 30 avril 2018

Laisser les mots s'exprimer

Notre conscience est d'habitude transitée par des sensations, des idées... Qu'est-ce qu'il faut en faire? Les fixer... les laisser passer, leur donner une phorme? Quelle est la plus grande trahison pour chaque expérience, l'objectiver, la rendre immobile, ou la laisser gliser dans la pensée, dans son contournement infini?

L'art de relier

C'est extraordinaire cette capacité à relier les différents terrains de l'actualité et de la non-actualité. Cette profondeur et, en même temps clairété. Cette parole facile mais ciblée vers le coeur de la question. J'aime cette capacité (ou je devrais dire générosité) à donner des références, pour contraster ou élargir les informations.

samedi 25 juin 2016

Le but de la Philosophie

Le but de la Philosophie est de résoudre des problèmes? Il y a quelques jours on se lamentais encore que la philosophie posait plus de problèmes que ne pas elle les résoudrait. Précisément il me semble que c'est ici qu'il faut chercher l'un des malentendus à propos de la nature de la philosophie, c'est à dire, son spécificité par rapport à d'autres activités théoriques. La résolution de problèmes, dans tous les domaines pratiques qu'on puisse l'imaginer, c'est une activité très méritoire, mais n'est pas celle qui correspond à la philosophie. Ce sont d'un autre ordre les exigences auxquelles répond l'effort théorique des philosophes : la recherche du sens et les limites des activités humaines, par exemple. Il y a beaucoup de « problèmes » qui ne peuvent pas être « résolus », mais qu'on peut essayer de les comprendre. Les valeurs qui dirigent les activités humaines, par exemple, qui peuvent apparaître opposés les uns face aux autres (la liberté face à l'égalité, par exemple), demandent un éclairement. La connaissance historique nous apporte des clés d'interprétation, mais aussi la réflexion critique/conceptuelle des philosophes nous aide a illuminer ces questions.

mercredi 30 avril 2014

CANDIDE OU L'OPTIMISME

Nous vivons dans le monde où on nous a été donné de vivre. La plupart des choses qui se passent à nos alentours, se passent selon des règles naturelles, sociales, scientifiques indépendantes de la volonté humaine. Il y a une intervention divine dans l'ordre des choses ? Cela c'est l'idée majoritaire des gens jusqu'au XXè siècle. Une forme particulière de formuler cette participation divine c'est celle de Leibniz, qui conçoit les états successifs de l'humanité et de la nature toute entière comme les meilleurs possibles dans chaque cas.